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raditz
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Les différents manuels de SVT disponibles à ce jour consacrent environ 15 à 20 % de leurs livres aux sujets qui inquiètent aujourd'hui les parents. Ils les découpent en 3 parties, suivant le découpage du programme :
1) Prendre en charge sa vie sexuelle (maitrise de la procréation) 2) Devenir homme ou femme (de l'embryogenèse à la puberté) 3) Vivre sa sexualité (comportement sexuel et plaisir) La « théorie du Genre » Elle est traitée dans la partie 2 « Devenir homme ou femme » (sans que la terminologie soit employée). Le raisonnement est le suivant : - il existe une origine commune pendant l'embryogenèse des appareils génitaux qui, à terme, seront différents, - sous l'influence hormonale, ces appareils génitaux se différencient, mais en cas d'anomalie chromosomique et donc hormonale cette différenciation n'a pas lieu, - le sexe phénotypique définitif se met en place à la puberté, - il faut donc distinguer sexe chromosomique, sexe gonadique, sexe phénotypique et donc identité sexuelle et orientation sexuelle. Les anomalies chromosomiques, amplement développées, servent à montrer a contrario qu'il n'y a pas d'homogénéité entre les sexes chromosomiques, gonadiques et phénotypiques. Les cas particuliers justifient ici le général. On est ici plus proche du pré-programme tel qu'il a été soumis à la consultation des enseignants en mai 2010 (http://artic.ac-besancon.fr/svt/inf_pro/progra/prog.htm). Vivre sa sexualité "Sans chercher à laisser croire que les relations entre sexualité et plaisir ne s'expriment qu'en termes scientifiques, on montre qu'une composante biologique existe." On aurait aimé que cet objectif du programme soit respecté (http://media.education.gouv.fr/file/special_9/21/5/sciences_155215.pdf). Les deux livres développent, eux, le parallèle suivant : plus un mammifère est développé (hominoïde, c'est-à-dire singe ou homme, par rapport aux autres mammifères), plus sa sexualité est fondée sur un comportement érotique et moins sur un comportement reproductif. Un parallèle analogue est employé pour montrer que les mammifères les moins développés sont sous l'influence des hormones et des phéromones sexuelles alors que les hominoïdes sont soumis aux « circuits de récompenses ». Ceux-ci tendent à faire reproduire un comportement qui a été suivi de plaisir. L'homme n'est pas distingué des autres primates dans son comportement sexuel. Il est dans les deux livres étudié en référence à un singe, le bonobo, pour conclure que les comportements sont très proches. Le seul « motif » de la sexualité de l'homme est le plaisir. Aucune notion de relation entre deux personnes, aucune notion d'amour, encore moins d'engagement. Le comportement de reproduction est spécifié comme étant celui des mammifères non hominoïdes, donc moins développés. Il s'agit d'une sexalité scientiste et mécaniciste où la relation à l'autre et ce qu'elle implique sont complètement absentes. La maîtrise de la procréation La transmission de la vie faisant partie des « acquis », elle n'est pas abordée à nouveau. Par contre, les méthodes contraceptives sont largement revues : contraceptions hormonale au long cours, d'urgence, pilule abortive, IVG…, le tout présenté dans une continuité logique dans les deux livres : l'IVG est l'étape ultime du processus contraceptif. Ceci illustre les difficultés rencontrées par les campagnes actuelles en la matière. Il n'y a rien sur les méthodes naturelles. Les IST et les problèmes de stérilité qui en découlent sont présentés de façon complète. Quoi que de façon plus ou moins insistante, les manuels font de la PMA la réponse unique et immédiate à l'infécondité. Au final, ces deux livres donnent une vision de la sexualité technique où le corps est réduit à sa dimension matérielle. C'est une sexualité qui est décrite comme proche de celle de l'animal, dans une continuité de comportement et avec une absence de sens. La finalité de la sexualité est clairement le plaisir personnel, quel que soit (ou ne soit pas) le partenaire, avec un habillage scientifique de la notion de plaisir. La procréation est totalement dissociée de la sexualité et donne lieu à un arsenal non pas de maitrise mais de négation de la fonction de procréation. Ce programme s'adresse à des jeunes de 15-16 ans et offre un panorama de la sexualité morbide (IST) et mortifère (contraception et contragestion) sans aucune ouverture vers la relation, l'amour de l'autre, le don de soi et l'ouverture à la vie. Une espèce de fausse liberté invite à choisir son « orientation sexuelle » à un âge où les repères structurants manquent déjà, particulièrement dans le domaine de la sexualité. La porte ouverte au « Gender » dans ce programme laisse augurer de dérives encore à venir. L'analyse des manuels montre enfin comment un ensemble de postulats pourtant très débattus se voit conférer, à travers l'utilisation de son argumentation, un statut scientifique. La diffusion de ces schémas apparaît d'autant plus facilitée que la vision de la sexualité est erronée. Il y a là un levier d'action à ne pas négliger qui rejoint les préocupations des AFC en matière d'éducation affective et sexuelle.
Zbeub zbeub
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Ricka
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tl;dr… sorry
For a better day...
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Noex17
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Quelle utilité, mon cher Ricka.
Noexecute 17 et 23, Christian et Thomas, les deux cousins unis à votre service. ( Police bleue = Chris - Police rouge = Thomas )
Facebook : Christian Thomas Adagas-Morté - Ask.fm : http://ask.fm/Noexecute17 - Skype : morsay2lagalere Le Jeu de l'Aventure Imaginaire Reborn - The First ( V7 ) - Soon. |
yocool
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Rickatl;dr… sorry
*chante* From the Inside!
Vive AC DC, Scorpion et les Rollings Stones Vive Linkin Park, U2 et Green day |
raditz
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Merci yocool c'était inutile. Encore plus que ricka.
Zbeub zbeub
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peut22
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"Ce programme s'adresse à des jeunes de 15-16 ans et offre un panorama de la sexualité morbide (IST) et mortifère (contraception et contragestion) sans aucune ouverture vers la relation, l'amour de l'autre, le don de soi et l'ouverture à la vie."
Sur ce point … Pas tout à fait d'accord avec le rédacteur de l’article, on ne s'intéresse qu'au point de vue scientifique en SVT, pas au point moral, ce point est déjà abordé. Je ne pense pas que l'adolescent considère les méthodes de contraception comme étant contre la morale, et je pense plutôt qu'ils s'en foutent, on va bien se l'avouer. Après, ce qui je crois fait débat, c'est qu'il est indiqué que le "genre sexuel", que l'on retrouve dans l'article sous forme de phénotype sexuel, s'acquiert à l'adolescence et n'aurait aucune relation avec le sexe génétique en lui-même, ce qui laisserait la place à des interprétation complètement théoriques, qui doivent être proscrites du domaine scientifique que l'on est censé adopter dans un cursus scolaire. Après, le fait que l'on parle de la différenciation phénotypique sexuel en cours, je ne considérerais pas cela comme étant normal, cela ne doit pas se discuter dans un domaine scolaire, mais plutôt dans un processus de découverte personnel. Pourquoi pas, une rapide évocation des différences, mais cela ne doit pas s'orienter vers une différenciation assistée par les cours. Au final, je finirai par cette question: Si l'on vous parlait des différences entre homosexuels, bisexuels et hétérosexuel, en cours, cela vous aiderait dans votre vie personnelle ? Pensez vous que c'est l'endroit pour en parler ? Personnellement, je trouve que cela doit rester du domaine privé, et que les cours dispensés au lycée doivent rester d'un niveau purement scientifique, en SVT tout du moins. |